Les San Blas sont une province du Panama indépendante. Les îles sont proches de la côte panaméenne qui reste quasiment inhabitée : juste de rares villages cachés dans la forêt tropicale. Les kunas habitent les îles. Quelques villages surpeuplés contrastent avec les îles désertes ou seulement habitées par une ou deux familles.
Les kunas défendent leur culture en prohibant les mariages mixtes et en refusant toute implantation touristique. Il n’y a donc ni port ni liaison maritime. Quelques aéroports – des pistes desservies par des petits avions-taxi - permettent de relier les principales villes à Panama-City. Malgré tout quelques hôtels parviennent à s’installer sur ces îles… pour le moment ce sont de simples cases de bambous et toits de palme, mais dépêchez vous d’y aller, je crains que le tourisme ne finisse par gagner la partie !
Les kunas sont des gens paisibles et souriants. Visiblement les nombreux enfants ici sont joyeux et bien dans leur peau ! Les adultes vaquent calmement à leurs occupations et prennent le temps de s’asseoir devant leur maison ou de se balancer doucement dans leur hamac.
C'est une société matriarcale. Les femmes choisissent leur mari, s’occupent des finances et envoient les hommes pêcher ou récolter les noix de coco. Elles cousent les fameux molas (voir « molas ») et les vendent aux touristes de passage.
Les indiens Kunas ont obtenu un statut d’autonomie en ??? à la suite de ????. Seuls la défense, ??? sont assurés par le Panama. Lors de notre promenade en forêt, notre guide Alex nous explique que chaque village est dirigé par trois chefs élus. Régulièrement, une réunion à la maison commune réunit tout le village. On y parle de tout : les problèmes et les événements du jour (par exemple notre venue et les conditions financières de notre excursion en forêt) et les juges tranchent. Il semble que leurs décisions s’appliquent sans discussion et il n’y a pas de prison aux San Blas. Un vrai modèle de « démocratie participative » !
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